À PROPOS

LE PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC

Informations générales sur la simulation

Chaque année, le comité exécutif, encadré par le conseil d’administration, met sur pied une simulation parlementaire et journalistique rassemblant une centaine de jeunes québécois.e.s âgé.e.s de 18 à 25 ans.  La simulation est créée bénévolement par et pour des jeunes afin que cette centaine de  jeunes puissent se retrouver du 26 au 30 décembre à l’Hôtel du Parlement de Québec pour reproduire le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Occupant les sièges de véritables député.e.s, les participant.e.s émettent leurs opinions, préparent leurs interventions en Chambre ou leurs articles pour le journal La Colline, défendent leurs points de vue et sont appelé.e.s à voter pour ou contre des projets de loi entièrement rédigés par leurs pair.e.s. Ainsi, le temps d’une brève législature, les participant.e.s du Parlement jeunesse du Québec apprennent les rouages de la démocratie québécoise et du journalisme politique.

LA CRÉATION

C’est en 1949 que le Parlement jeunesse du Québec, alors nommé Quebec Older Boys’ Parliament, débute ses activités. Les premiers débats se tiennent alors dans un sous-sol d’église à Montréal sous l’égide du Boy’s Work Committee, un organisme dérivé du Council of Christian Education.

Alors sous patronat religieux, les activités du Quebec Older Boys’ Parliament sont ouvertes à toutes les dénominations chrétiennes. En fait, les participants sont issus presque exclusivement de quatre fractions de l’Église protestante: unie, anglicane, baptiste et presbytérienne. Le but de la simulation était alors de « captiver l’intérêt des garçons et de les mener vers une relation plus saine et plus profonde avec leur Église » (traduction libre d’un document de financement daté de 1953). Cela se constate principalement par certains sujets choisis à l’avance, comme le démontre cet extrait du programme de la simulation de 1954: « Programs should be based on the four-fold theme expressed in Luke 2:52: « And Jesus increased in wisdom and stature, and in favour with God and man ».

UNE ÈRE DE CHANGEMENTS

Au cours des années 60, la religion et les valeurs chrétiennes, même si elles demeurent très présentes au sein de l’organisation, sont délaissées graduellement dans les débats au profit d’autres préoccupations. La Révolution tranquille fait son oeuvre et l’on assiste effectivement à une certaine libéralisation des mœurs, avec des projets de lois portant sur la contraception et la légalisation de l’avortement, pour ne nommer que ceux-ci. Parallèlement, les participants prennent conscience des problèmes à l’étranger et leurs débats dénotent une prise de position visant souvent à dénoncer des situations particulières, par exemple par un projet de loi dénonçant l’apartheid en Afrique du Sud (1965) et un autre prônant la fin de la guerre du Vietnam (1965).

En 1969, un grand changement s’annonce au sein du Quebec Older Boys’ Parliament. Par une résolution, les participants décident qu’il est temps d’admettre la mixité puisque « la moitié de la jeunesse québécoise n’est pas représentée au sein de cette assemblée… et ce considérant que les femmes ont les mêmes droits que les hommes ». Il est donc résolu d’accepter à l’avenir des femmes parmi les parlementaires et de changer le nom de l’institution pour Quebec Youth Parliament.

Encore profondément religieux au début des années 1970, le Quebec Youth Parliament manifeste, à partir de 1975, un peu plus de détachement. La modification des règlements, dans le but de remplacer le terme « christians » par « moral », ouvre désormais la porte à d’autres religions et à la disparition de la mention du caractère religieux dans les proclamations de la fin des années 1970. Le Quebec Youth Parliament présente d’ailleurs un projet de loi qui remet en question le rôle de l’Église dans la société moderne et qui va jusqu’à proposer que « The church should not try to involve itself with world or community problems and should then direct itself solely towards the spiritual development of man ».

L’année 1976 est marquée par l’élection du Parti québécois. Le Quebec Youth Parliament conserve son caractère anglophone, mais présente un projet de loi favorisant l’enseignement bilingue et l’intégration en français des nouvelles immigrantes et nouveaux immigrants.

UN PARLEMENT FRANCOPHONE

C’est dans les années 80 que l’un des changements les plus marquants survient au sein de l’organisation. Anglophone depuis ses débuts, la simulation devient de plus en plus francophone. Cette modification n’affecte pas seulement la langue dans laquelle se déroulent les débats : elle chambarde complètement tous les aspects de l’organisation, qui tend alors à se présenter comme bilingue. Néanmoins, les caractéristiques principales de la simulation, soit sa non-partisanerie et sa mission éducative sont préservées.

Les premières années de la décennie 1980 sont toujours marquées par une présence anglophone et religieuse importante. Cependant, cette importance va en diminuant, puisque le nombre de participant.e.s francophones augmente chaque année et que le parrainage des communautés religieuses protestantes a cessé. Dès le début des années 1980, la plupart des documents ainsi que les projets de loi sont traduits en français et c’est en 1986 qu’un premier ministre francophone est élu à la tête de l’organisation pour la première fois. En l’espace d’un an, l’organisation est devenue francophone : toute la documentation est produite d’abord en français, les participant.e.s sont majoritairement francophones et le Quebec Youth Parliament devient le Parlement jeunesse du Québec.

UNE NOUVELLE ÉPOQUE

C’est le 16 août 1988 qu’est constituée l’Association québécoise des jeunes parlementaires (AQJP inc.) en association personnifiée afin d’assurer le financement et la pérennité du Parlement jeunesse du Québec. Cela permet à certain.e.s participant.e.s de passer progressivement au rôle d’administrateur et d’administratrice et d’acquérir de nouvelles habiletés. La préparation de la prochaine simulation exige en effet des compétences en gestion, un sens de l’initiative et un engagement profond.

Au cours des années 2000, l’association prend beaucoup d’ampleur. On dénote par exemple la création de simulations régionales, de collaborations à l’international chaque année plus nombreuses et l’organisation de conférences ouvertes au grand public. Aujourd’hui, chaque nouvelle équipe de l’association détermine en début de mandat les activités qu’elle souhaite mettre en oeuvre, s’ajustant ainsi à la créativité et la détermination de ses membres.

Autres informations

Pour toute information sur notre histoire, n’hésitez pas à visiter notre section Archives ou encore notre page Wikipédia.

Le Parlement jeunesse du Québec cherche à reproduire le plus fidèlement possible le fonctionnement du Parlement du Québec. On y retrouve donc un parti majoritaire ou ministériel, formant le gouvernement et dirigé par le ou la premier.ère ministre, de même qu’une opposition officielle, constituée autour du ou de la chef.fe de l’opposition officielle.

Les délibérations, sous la supervision de la Présidence de l’Assemblée, respectent les règles de procédure et les coutumes de l’Assemblée nationale, adaptées pour plus d’efficacité. Tout au long de la simulation, les parlementaires se réfèrent au cahier de participation, dans lequel elles et ils peuvent trouver un horaire détaillé, les règlements ainsi que d’autres informations utiles.

La simulation comporte aussi une importante facette journalistique. Le journal La Colline regroupe une quinzaine de participant.e.s qui s’affairent à informer, à faire réfléchir, à exemplifier et à provoquer la députation par ses articles, vidéos et présentations qui se déroulent principalement du 26 au 30 décembre. La Colline publie une édition papier et un journal vidéo à chaque jour de la simulation ainsi qu’à quelques autres moments durant l’année, avant et après la simulation.

ABSENCE DE DISCIPLINE DE PARTI

Le Parlement jeunesse du Québec possède certaines particularités qui le distinguent de la véritable Assemblée nationale et d’autres simulations parlementaires organisées par l’Assemblée Nationale. L’une d’elles est l’absence de discipline de parti; ainsi, un membre du parti ministériel peut librement se prononcer contre un projet présenté par un ou une ministre. De la même façon, un-e député-e de l’opposition n’a pas nécessairement à voter contre un tel projet. Enfin, la solidarité ministérielle n’est pas obligatoire et demeure à la discrétion des participant-es occupant le rôle de ministre.

Ces particularités visent à assurer des débats plus libres et à permettre à l’ensemble des participant-es d’exprimer leurs idées en leur âme et conscience.

À chaque édition de la simulation, quatre personnes désignées comme ministres sont appelées à présenter et défendre un projet de loi de leur conception. Comme c’est le cas à la véritable Assemblée nationale, chaque projet de loi est critiqué par un-e porte-parole, vis-à-vis du ministre dans l’opposition officielle.

Afin de bien jouer leur rôle, les participant-es auront effectué au préalable quelques recherches sur les dossiers qui seront abordés durant la session, notamment en lisant les mémoires rédigés par les président-es de commission et les articles du journal La Colline portant sur le sujet. Leur rôle ne se réduit cependant pas à celui de commenter, puisque tous les participants et toutes les participantes ont l’occasion de proposer des modifications aux projets de loi lors des commissions parlementaires.

En plus de se pencher sur les projets présentés par les ministres, les participants ont aussi à se prononcer sur des motions, soit de courtes propositions de politiques déposées par l’opposition au cours de la simulation. 

L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES JEUNES PARLEMENTAIRES

Mission

L’Association québécoise des jeunes parlementaires (A.Q.J.P. inc.) fut constituée principalement afin d’encadrer l’organisation du Parlement Jeunesse du Québec à chaque année. Plus largement, sa mission est de donner aux jeunes de tous les milieux une réelle compréhension de la démocratie et de l’appareil démocratique qu’est l’Assemblée nationale du Québec, d’amener les jeunes à mieux comprendre et à débattre des grandes questions touchant la société de demain et d’encourager la formation intellectuelle et les qualités de leadership chez les jeunes Québécoises et Québécois. L’Association québécoise des jeunes parlementaires est constituée de trois instances décisionnelles : l’assemblée générale, le comité exécutif et le conseil d’administration.

L’Assemblée générale est l’instance suprême de l’AQJP. Elle est composée de l’ensemble des membres, c’est-à-dire les participant-es de la dernière législature. Selon les statuts de l’A.Q.J.P., les membres présents à l’Assemblée générale ont l’opportunité de :

    • déterminer les grandes orientations de l’Association;
    • d’élire les membres du Conseil d’administration et les membres du Comité exécutif;
    • de destituer, par un vote des deux tiers des membres présents, tout membre de l’Association ou du Conseil d’administration dont les actes sont jugés nuisibles;
    • d’adopter, de modifier ou de révoquer tout règlement ou toute résolution émanant d’elle-même;
    • de ratifier, de modifier ou de révoquer tout règlement émanant du Conseil d’administration;
  • d’adopter les bilans financiers exigés par la loi.

Le Comité exécutif est composé des cinq personnes détenant les postes clés de Première ou Premier ministre, Cheffe ou Chef de l’opposition, Leader du gouvernement, Leader de l’opposition et de Rédactrice ou Rédacteur en chef durant la simulation. Leurs tâches sont à la fois opérationnelles, législatives et stratégiques : l’équipe est en effet en charge du recrutement des participant-es, du contenu législatif, notamment la sélection des projets de loi et la supervision de la rédaction, ainsi que de la logistique des évènements. L’élection des membres du Comité exécutif, pour un mandat d’un an, s’effectue durant l’Assemblée générale qui a lieu au dernier jour de chaque édition du PJQ.

Le Conseil d’administration de l’association est composé de sept membres élu.es en Assemblée générale pour un mandat d’un an. Deux membres du Comité exécutif y siègent également. La mission du Conseil d’administration est de veiller au bon déroulement des activités du Comité exécutif, de s’assurer de la juste application des statuts de l’Association, du financement du Parlement Jeunesse du Québec ainsi que des événements connexes, et, finalement, de s’occuper des grandes orientations de l’Association en fonction des mandats confiés par l’Assemblée générale.

Le Parlement jeunesse du Québec se basant sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, ses règlements sont directement inspirés de ceux utilisés par la véritable Assemblée. Les règlements du Parlement jeunesse sont bien évidemment simplifiés, puisque plusieurs procédures ne sont pas utilisées dans le contexte d’une simulation parlementaire.  Cependant, les procédures gouvernant la gestion des débats et des commissions parlementaires sont sensiblement les mêmes qu’à l’Assemblée nationale.

LE COMITÉ EXÉCUTIF

Attou Mamat

PREMIÈRE MINISTRE

Attou est étudiante à l’École du Barreau du Québec. Elle détient un baccalauréat en droit civil, un Juris Doctor et une mineure en études de genre, de sexualité, de féminisme et de justice sociale, décernés par l’Université McGill en 2022. Attou s’intéresse profondément aux enjeux liés aux droits humains.

Dans son parcours au PJQ, Attou a été députée à la 69e législature, responsable de dossier à la 70e législature, rédactrice adjointe au contenu écrit du journal La Colline ainsi qu’officière de l’inclusion aux 71e et 72e législatures, leader de l’Opposition officielle à la 73e législature et cheffe de l’Opposition officielle à la 74e législature. Elle a aussi été administratrice responsable des relations publiques (communications) et des relations externes (partenariats internationaux) à l’Association québécoise des jeunes parlementaires inc. en 2020-2021 ainsi qu’administratrice représentant le comité exécutif en 2023. Attou est infiniment reconnaissante d’avoir été élue au poste de première ministre pour la 75e législature.

Dans ses temps libres, Attou s’adonne à la poésie et à la musique. Que ce soit une plume à la main, une guitare sur les genoux ou un violon sur l’épaule, elle vise à créer des espaces de réflexion et de guérison à travers la performance artistique.

Mikaël Morin

CHEF DE L’OPPOSITION 

Mikaël Morin est étudiant à l’École du Barreau et étudiant au programme Juris Doctor en common law nord-américaine (J.D.) à l’Université de Montréal. C’est son intérêt pour l’histoire, la philosophie et la politique qui l’ont poussé à faire des études en droit. Il est aussi un grand amoureux de la langue française et de la littérature.

Mikaël a commencé son parcours au PJQ lors de la 70e législature à titre de député. Depuis, il a occupé les rôles de porteur de motion à la 71e et 72e législature où il a présenté une motion réformant les héritages, de président de commission à la 73e législature où il a présidé la commission sur les affaires municipales et de ministre du Travail à la 74e législature où il a déposé un projet de loi visant à repenser notre relation au travail. À la 75e législature, il a été élu membre du comité exécutif et exerce le rôle de Chef de l’opposition officielle. C’est pour lui un immense honneur de pouvoir contribuer directement à l’organisation du Parlement jeunesse.

Dans ses temps libres, Mikaël aime bien essayer de nouveaux restaurants, s’adonner à des randonnées pédestres et découvrir de nouveaux jeux de société. Ayant grandi à Saint-Jérôme, Mikaël a un grand attachement pour les Laurentides et aime y retourner pour profiter du plein air.

Christ Niyoyankunze

LEADER DU GOUVERNEMENT

Christ a d’abord complété un baccalauréat en psychoéducation à l’Université de Montréal. C’est son désir de vouloir aider son prochain qu’il l’a incité à étudier dans le domaine. Il a notamment travaillé comme éducateur spécialisé dans une école spécialisée en autisme. Par la suite, il a entamé un baccalauréat en économie et politique. Aujourd’hui, il complète une maîtrise en affaires publiques et internationales à l’Université de Montréal. 

Au PJQ, Christ a commencé son parcours à titre de député à 70e législature, puis il a successivement occupé les fonctions de critique de motion à la 71e et à la 72e législatures, porte-parole de l’opposition en matière de finances à la 73e législature et ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels à 74e législature. À ce dernier titre, il a présenté un projet de loi visant l’amélioration de la protection et de la gestion des données numériques personnelles en établissant une gestion étatique des données. Il a également été élu, pendant deux mandats, administrateur de l’AQJP, où il agit à titre de trésorier. Reconnaissant et immensément fier d’avoir été élu leader du gouvernement pour la 75e législature, il entend redonner au PJQ une partie de ce que la simulation lui donne depuis des années.

Dans ses temps libres, Christ aime beaucoup la lecture, les documentaires historiques, écouter les matchs des Canadiens et jouer à des jeux de société. Puis, depuis quelques temps, il s’est découvert une passion pour le badminton. 

Véronique Bolduc

LEADER DE L’OPPOSITION

Véronique est chargée de projet pour le programme de prévention scolaire sur les méfaits des écrans au Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne. Elle détient un baccalauréat en communications de l’Université Concordia et une maîtrise en science de la communication, volet politique, décernée par l’Université de Montréal en 2022. Véronique s’intéresse spécialement aux enjeux des réseaux sociaux, d’Internet et des jeux vidéo.

Au PJQ, Véronique a occupé les rôles de députée à la 70e législature, d’attachée de presse aux 71e et 72e législatures, présidente de la Commission du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale à la 73e législature et ministre de la Justice à la 74e législature, où elle a déposé un projet de loi sur l’obtention de la majorité civile. Véronique a aussi été administratrice du conseil d’administration de l’Association québécoise des jeunes parlementaires en 2022-2023 et élue présidente du conseil d’administration en 2023. C’est pour elle un immense honneur d’avoir été élue leader de l’Opposition officielle pour la 75e législature.

Dans ses temps libres, Véronique adore s’adonner à plusieurs activités sportives, profiter de la nature et explorer sa créativité à travers le dessin, la lecture et Donjons et dragons.

Victor Fahey

RÉDACTEUR EN CHEF DU JOURNAL LA COLLINE

Victor Fahey est avocat en protection des renseignements personnels et cybersécurité dans un cabinet d’avocats à Montréal. Gradué de la Faculté de droit de l’Université McGill, sa passion pour l’innovation, l’intelligence artificielle, l’histoire et la politique l’ont poussé dans ce domaine de pratique.

Victor a débuté son parcours au Parlement jeunesse à la 70e législature comme député. Il a ensuite occupé le rôle de responsable de dossier au journal La Colline à la 71-72e législature, couvrant des enjeux en matière d’enseignement supérieur. À la 73e législature, il a présidé la Commission des finances publiques et a été par après rédacteur adjoint au contenu écrit du journal La Colline à la 74e législature. Pour la 75e législature, Victor rempli d’enthousiasme à exercer le rôle de rédacteur en chef du journal La Colline

À l’extérieur du droit et de la politique non partisane, Victor est un passionné de théâtre et est metteur en scène bénévole au cégep, insufflant son dynamisme à une troupe de théâtre d’une trentaine de personnes chaque semaine en vue d’une représentation en mars 2024!

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